Les troupes de Napoléon ont battu les autrichiens grâce à la flexibilité, la responsabilisation des individus, et le refus de méthodes militaires conventionnelles.
Einstein, Lincoln et Tesla ont cassé les codes, non sans risquer leur propre vie, pour changer la nôtre en mieux.
Le président Macron et ses copains technocrates ont choisi de façon courageuse d’entreprendre la même ligne stratégique pour la gestion du Covid19.
Naturellement, je plaisant sur ce dernier point et c’est bien ici que je veux mettre l’accent.
Nous ne sommes pas des enfants. Et malheureusement ce Virus, enlèvera des vies.
Mais on est tous d’accord que les plus grandes inventions de l’histoire ont été un produit de la créativité de l’individu, et pas du suivi chauviniste d’une certaine méthode.
Sun Tzu disait qu’on ne peut pas gagner en jouant en défense. Eh bien, je n’ai pas l’impression de jouer à l’attaque coté Covid19. Le scepticisme des certains vers l’approche originale et exempt des préconceptions du Professeur Raoult le démontre parfaitement.
Mais comme Galileo l’avait justement dit, 'l'autorité d'un seul homme compétent, qui donne de bonnes raisons, vaut mieux que le consentement unanime de ceux qui n'y comprennent rien.'
Aguichés de la possibilité d’atteindre la perfection ainsi qu’effrayés à l’idée de ‘perdre des vies’, nous avons la tendance à oublier des vérités éternelles telles que :
· Nous allons tous mourir un jour
· Le progrès s’obtient grâce à la créativité des individus/entrepreneurs (shumpeter)
· Les résultats comptent PLUS que la théorie
· La pensée probabiliste est plus précise de la pensée causale
Pensez-vous vraiment que Leonardo da Vinci, Galileo, et tous les grands scientifiques démontraient leur théories avec de la peer review ?
Bien sûr que non, mais ces personnes avaient la Maitrise.
Je définie la Maîtrise de la suivante facon : une compétence dans son demain qui est presque magique, et qui s’obtient au travers du travail, et pas en récitant le contenu d’un bouquin en mode perroquet.
Il s’avère que dans ce moment historique, rien ne serait plus important de laisser que ces maitres – qui rajoutent énormément de valeur à la société – opèrent librement.
Mais la machine Européenne, aussi lente et statique que les troupes Autrichiens contre l’armée Napoléonienne, déclenche encore une fois le frein à main des réglementations. En limitant la marge opérationnelle de nos médecins au nom de la science, et en ignorant l’histoire.
L’histoire qui nous apprend que la médicine est un art avant d’être une science.
Qu’il n’y a pas de progrès économique et donc sanitaire sans prise de risque.
Et qu’il faut faire confiance aux individus.
Mais faire confiance aux individus signifie, en tant que politicien, perdre du pouvoir et reconnaitre que son utilité dans la société est pour dire le moins surestimée.
Une décision qui demande de l’habilité de voir à long terme et du courage...
...qualités que les hommes d’états en France n’ont pas depuis 1974, comme Michel Onfray l’a correctement remarqué.
Ce quoi alors le but de cet article ?
Faire comprendre que le paradoxe auquel ont fait face – sauver la santé ou l’économie - se résout comme l’on résout chaque paradoxe : en choisissant la troisième option.
Celle qui ne nous a pas été proposée.
Dans le cas du confinement, le bon choix est assez simple à détecter : une économie saine, ET toute la santé que cela déclenche.
Mais pourquoi ai-je cet intérêt ‘égoïste’ et ‘anti collectif’ de vouloir sauver l’économie ?
Car l’économie ce n’est pas un graphe, mais tout simplement notre qualité de vie.
Donc tuer l’économie, signifie tuer les gens.
Et assurez-vous que si le confinement continu, la qualité de vie baissera tellement que plein d’entre nous choisiront de s’enlever la vie, de l’enlever à quelqu’un d’autre...
...ou tout simplement, vivront dans la pauvreté.
On vit dans un monde où les ressources sont limitées. Et pas dans une utopie.
Un monde où la santé publique n’est pas gratuite, mais payée par notre production. Donc le moment où nous ne serons plus capables de le financer, le système sainitaire crèvera, en générant davantage de morts.
C’est la raison pour laquelle les pays développés (a.k.a. les plus riches) sont ceux qui souffrent le moins du point de vue sanitaire.
LA SOLUTION POUR REPARTIR
Quoi faire alors ?
J’insiste sur le concept de désobéissance civile de Thoreau.
(Ronald Reagan, un autre souteneur de la pensée de Thoreau)
Quand l’état ne permet pas l’utilisation des solutions médicales qui ont l’air de marcher à ceux qui le souhaitent...
...et nous mente sur l'utilité des masques pour des raisons purement politiques....
cet état ne sert à rien et il est légitime de se rebeller.
Voici quelque idée transcendentale pour hedger le risque.
Si vous avez peur du virus, ne sortez pas.
Si vous êtes préoccupés pour votre grande mère, évitez de la voir.
Et si vous êtes ‘préoccupés pour la vie des médecins’, rappelez-vous que personne ne les a forcés à choisir leur travail.
Au-delà de cela, je suggère un ré ouverture des commerces immédiate : salles de sports, hôtels, cinémas, restaurants.
Pour regagner le droit de la prise de risque qui nous a été enlevé, recommencer à vivre dans l’espoir, et sauver plus de vies demain.
Bien sûr, en ayant le bon sens que l’état pense que nous ne sommes pas capables d’avoir !
Et à ceux qui disent que notre sens de civilisation est abominable, on va rappeler que la seule chose abominable est leur volonté de vouloir imposer leurs idées aux autres.
Car cela s’appelle dictature, et cela n’a pas l’air cool dans mes yeux.
Fight fear with fear.
Umberto
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